mardi 28 mars 2017

LA VERITE SUR L'INTERSYNDICALE


Après le tract diffusé par la CFDT, il nous a semblé utile de rétablir la vérité au sujet de l'intersyndicale.


L'INTERSYNDICALE A VOLE EN ECLAT EN JUILLET 2016

Voici comment :

Pourquoi l'avocat du CE a t'il annulé sa venue à l'assemblée générale du 12 juillet ?

Parce qu'il a eu des échanges par mail nombreux et houleux avec le délégué syndical CFDT (avec tous les élus en copie) qui se sont terminés par plusieurs mails :

  • Un mail de l'avocat demandant un engagement écrit de chaque organisation syndicale pour savoir si nous étions toujours effectivement en intersyndicale (premier mail ci-dessous*)
  • Un mail d'adhésion sans équivoque de la CFE-CGC à la stratégie des experts et de l'avocat du CE.
  • Une réponse du délégué syndical CFDT à l'avocat portant atteinte à son professionnalisme et à son intégrité, à la limite de l'insulte (Avant dernier mail ci dessous*)
  • un mail du cabinet Alter demandant une mise au point sur les propos tenus par le secrétaire de CE (dernier mail*)
*Soucieux de ne rien censurer nous avons laissé les textes dans leur intégralité. Ils sont très longs. Vous pouvez bien sûr les lire en diagonale. Nous avons surlignés certains points en jaune. Les couleurs de texte, elles, sont d'origine.

Toutes les OS hormis la CFDT étaient d'accord avec la stratégie proposée par l'avocat et par l'expert, et étaient d'accord pour suivre le conseil de l'avocat : rencontrer Olivier Guyot sur les Orientations Stratégiques de Metso dans le cadre juridique d'un CE, et non pas en simple réunion de présentation au management. Seule la CFDT ne souhaitait pas suivre ces conseils. Ce qui a provoqué une scission au sein l'intersyndicale.



Mail de l'avocat demandant un engagement aux OS



Mail d'engagement sans équivoque de la CFE-CGC à l'avocat : 



Mail de réponse du secrétaire de CE à l'avocat : 
ses réponses en rouge (non, vous ne rêvez pas, il parle vraiment sur ce ton à l'avocat)
On voit aussi que le secrétaire de CE communique toutes les infos confidentielles de l'intersyndicales à Olivier Guyot, membre de la direction








Mail du cabinet Alter demandant une mise au point suite à leur mise en cause 




INTEGRALITE DES ECHANGES AVEC L'INSPECTION DU TRAVAIL (SUITE AU TRACT INTERSYNDICAL DU 27/03)

Comme il nous a été impossible de faire tenir l'intégralité des échanges sur un tract au format A4, voici ici lesdits échanges qui ont donné lieu au mail de conclusion que vous avez lu.
Comme il s'agit d'un simple copier-coller d'une chaîne de mails, si vous voulez connaître l'historique il faut lire du bas vers le haut.




From: GRASSER Celine (UT071) [mailto:celine.grasser@direccte.gouv.fr]
Sent: lundi 13 mars 2017 09:44
To: David Brismez <david.brismez@metso.com>; Catherine Lepeltier <catherine.lepeltier@metso.com>; Philippe Parnaland <philippe.parnaland@metso.com>; Georges Malecki <georges.malecki@metso.com>; Sebastien COURBET <Sebastien.Courbet@metso.com>; Christelle Gaillard-Bala <christelle.gaillard-bala@metso.com>; Michele PIGACHE <michele.pigache@metso.com>; Bruno Peix <bruno.peix@metso.com>; Guillaume Salvaudon <guillaume.salvaudon@metso.com>; Vincent Schmitt <vincent.schmitt@metso.com>; Francois Massard <francois.massard@metso.com>; David Balthazard <david.balthazard@metso.com>; Antonio Tavares Carneiro <antonio.tavares.carneiro@metso.onmicrosoft.com>
Cc: Rea Bjorkqvist <rea.bjorkqvist@metso.com>; Patrick GRANDAUD <patrick.grandaud@metso.com>
Subject: RE: RE : PV provisoire de la réunion de CE ordinaire du 17 février 2017


Monsieur le Secrétaire du CE,
Puisque vous avez souhaité me faire un point sur la négociation du protocole d'accord préélectoral, je me permets de rétablir quelques faits autour de mon intervention sur la question. J'ignore ce que la DS CFE-CGC a demandé, et n'ai pas "directement enchaîné en demandant la même chose" : comme vous le savez aussi bien que moi, étant dans les destinataires de cet échange, j'ai été sollicitée par le RSS FO sur la question, et j'ai fait une réponse en droit à l'ensemble des destinataires de cette demande (mail du 23 février 2017). J'ai ensuite eu un échange avec votre Direction, dont les propos sur la teneur des négociations étaient beaucoup plus nuancés que les vôtres, sans qu'il soit dans son intérêt de me faire de fausses déclarations en l'espèce, ce qui a donné lieu à un nouveau courrier de rappel de la réglementation applicable à votre Direction, dont vous connaissez également la teneur (courrier du 2 mars 2017). Je suis bien évidemment satisfaite que suite à ces échanges une nouvelle réunion de négociation ait pu avoir lieu, et que les choses aient retrouvé leur cours normal, ce qui était l'objet de mon intervention.
Quant à vos propos introductifs, je ne vois pas ce que la question de mon professionnalisme (ou de son absence) vient faire là. Je vous précise par contre que mes interventions ne relèvent pas de la "communication" mais du contrôle, et vous saurai gré à l'avenir d'éviter de m'apprendre mon métier : vous me permettrez d'être seule juge de la teneur et de la longueur de mes observations.
Je vous informe par ailleurs que ce type de propos, qui porte atteinte à la dignité de mes fonctions, pourrait fort bien faire l'objet d'un procès-verbal pour outrage. J'ai déjà eu l'occasion de vous recadrer antérieurement : ceci est donc mon dernier avertissement en la matière.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

     Céline GRASSER
Inspectrice du travail – Section 8
Unité Départementale de la DIRECCTE
952, avenue Maréchal de Lattre de Tassigny
71031 MACON Cedex
Tél. : 03 85 32 72 29  -  Télécopie : 03 85 32 72 59
Mail institutionnel : bourg-ut71.uc1@direccte.gouv.fr
Particulier, professionnel ou association, si vous souhaitez nous saisir par voie électronique sur une démarche relevant de l’un des domaines de compétence de la DIRECCTE  merci de vous rendre sur le site internet de la DIRECCTE Bourgogne-Franche-Comté.

De : David Brismez [mailto:david.brismez@metso.com]
Envoyé : vendredi 10 mars 2017 17:28
À : GRASSER Celine (UT071); Catherine Lepeltier; Philippe Parnaland; Georges Malecki; Sebastien COURBET; Christelle Gaillard-Bala; Michele PIGACHE; Bruno Peix; Guillaume Salvaudon; Vincent Schmitt; Francois Massard; David Balthazard; Antonio Tavares Carneiro
Cc : Rea Bjorkqvist; Patrick GRANDAUD
Objet : RE: RE : PV provisoire de la réunion de CE ordinaire du 17 février 2017


Bonjour,
Merci d’essayer de communiquer de façon un peu plus synthétique car nous sommes tous ultra-débordés.
Personne ne doute de votre professionnalisme.
Pour votre information :
La DS CFE-CGC avait exigé de vraies négociations pour arriver à un accord électoral. Vous avez directement enchaîné en demandant la même chose.  D’autres ont suivi ensuite.
Nous avons donc tenu une nouvelle réunion, mais nous n’avons rien négocié car tout était déjà négocié auparavant : nous nous étions mis d’accord sur le mode de suffrage, sur le principe de la formation, sur des dates, sur la communication, sur la durée du mandat, etc.  Cette fois-ci, nous avons donc simplement validé les dernières listes des effectifs et forcément reporté un peu les dates.
Les conditions sont donc réunies pour que les élections aient lieu et pour enfin tourner la page.
Cordialement
David Brismez 


From: GRASSER Celine (UT071) [mailto:celine.grasser@direccte.gouv.fr]
Sent: vendredi 10 mars 2017 17:12
To: Catherine Lepeltier <catherine.lepeltier@metso.com>; David Brismez <david.brismez@metso.com>; Philippe Parnaland <philippe.parnaland@metso.com>; Georges Malecki <georges.malecki@metso.com>; Sebastien COURBET <Sebastien.Courbet@metso.com>; Christelle Gaillard-Bala <christelle.gaillard-bala@metso.com>; Michele PIGACHE <michele.pigache@metso.com>; Bruno Peix <bruno.peix@metso.com>; Guillaume Salvaudon <guillaume.salvaudon@metso.com>; Vincent Schmitt <vincent.schmitt@metso.com>; Francois Massard <francois.massard@metso.com>; David Balthazard <david.balthazard@metso.com>; Antonio Tavares Carneiro <antonio.tavares.carneiro@metso.onmicrosoft.com>
Cc: Rea Bjorkqvist <rea.bjorkqvist@metso.com>; Patrick GRANDAUD <patrick.grandaud@metso.com>
Subject: RE: RE : PV provisoire de la réunion de CE ordinaire du 17 février 2017
 

Mesdames, Messieurs,
Au vu des commentaires de M. Brismez, un petit rappel s’impose. La mission de l’inspection du travail est de veiller à l’application effective du droit du travail dans les entreprises. L’inspection du travail n’est pas d’un côté ou d’un autre, l’inspection du travail représente l’Etat et dit le droit, et le dit dans les mêmes termes à chacun de ses interlocuteurs, employeur, salariés, représentants du personnel. Si certains se reconnaissent plus que d’autres dans ce que dit ou demande l’inspection du travail, cela ne signifie pas que l’inspection du travail agit de manière partiale, mais juste que certains se reconnaissent dans un mode de fonctionnement légal, et d’autres non.
Ma mission consistant à faire appliquer le droit du travail, je rappelle les dispositions législatives, réglementaires et conventionnelles applicables et demande leur application effective, par toutes les personnes concernées. Je ne rends pas des avis facultatifs et n’émets pas des préconisations : je fais des observations qui doivent être suivies d’effet, et tirerai les conclusions qu’imposent mes constats en termes de suites pénales si nécessaire, en engageant la responsabilité des contrevenants concernés, qui qu’ils soient. Si le Procureur de la République décide de poursuivre sur la base d’éventuelles procédures que je lui transmettrais, M. Brismez pourra bien évidemment aller expliquer au juge dans le cadre du contradictoire que l’inspection du travail « ne voit que sa petite lucarne », que les manquements constatés ne résultent que d’une exigence de « démocratie » et de la crainte que le respect du droit du travail n’expose à des « poursuites pénales encore plus fortes », et que des années d’illégalité assumée justifient que l’on continue sur la même lancée.
Je vous renvoie pour ce qui est des procès-verbaux à mes précédents courriers dont vous avez déjà tous été destinataires, et dont les observations n’ont manifestement pas été prises en compte par tous à ce jour. Je précise cependant n’avoir jamais écrit que « les représentants de la direction » n’avaient pas le droit d’apporter des modifications, contrairement à ce qu’indique M. Brismez p. 5 du procès-verbal de la réunion du 17 février 2017 : j’ai écrit que les « deux collaborateurs » du président, prévus par les textes, n’avaient pas cette possibilité de modification, n’étant pas légalement « membres du CE ». Par contre, le président du CE a tout à fait ce droit, au même titre que les autres membres du CE.

Il m’apparaîtrait opportun que soit rapidement mis en place après les élections le règlement intérieur obligatoire du Comité d’Entreprise, prévu par l’article L. 2325-2 du code du travail, aujourd’hui inexistant, mais que la direction m’a indiqué vouloir mettre en place : ce règlement intérieur permettrait de cadrer les modalités de fonctionnement du comité d’entreprise, notamment (et sans exhaustivité aucune) en termes de modalités d’information, de consultation, et de vote, et d’élaboration, d’adoption et de diffusion dans l’entreprise des procès-verbaux de réunion, points qui manifestement posent problème et ne répondent actuellement pas aux exigences légales. L’enregistrement des débats pourrait effectivement constituer une manière efficace et transparente de solutionner le problème.

Par ailleurs, à la lecture du procès-verbal provisoire du comité d’entreprise du 17 février 2017 joint, je constate un autre problème, constitutif, là encore, d’entrave : je constate ainsi que le point 4 sur le PSE ne consiste qu’en une simple information orale en séance, sans consultation, sans vote et sans avis du CE, alors même que les modalités de consultation semblent connues, puisque les membres titulaires du CE procèdent à un vote pour rendre un avis lors de cette même séance s’agissant de la participation au « Trail de la Carrière d’Igé » et de l’organisation d’une « course de kart ». Je rappelle donc que l’article L. 1233-63 du code du travail prévoit que :

« Le plan de sauvegarde de l'emploi détermine les modalités de suivi de la mise en oeuvre effective des mesures contenues dans le plan de reclassement prévu à l'article L. 1233-61.
Ce suivi fait l'objet d'une consultation régulière et détaillée du comité d'entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel dont les avis sont transmis à l'autorité administrative.
L'autorité administrative est associée au suivi de ces mesures et reçoit un bilan, établi par l'employeur, de la mise en œuvre effective du plan de sauvegarde de l'emploi. »

En l’espèce, l’accord de PSE du 4 novembre 2016 prévoit au Titre IV C les « modalités de suivi de la mise en œuvre du plan par les représentants du personnel », en renvoyant explicitement à l’article L. 1233-63 précité. Le Titre IV C précise notamment explicitement que « le suivi de la mise en œuvre effective des mesures du présent plan de sauvegarde de l’emploi fera l’objet d’une consultation régulière et détaillée du Comité d’Entreprise dont les avis seront transmis à la Direccte. Dans ce cadre, le Comité d’entreprise sera informé et consulté sur le suivi du plan au moins tous les 3 mois pendant la durée d’application de ce plan ».

La réunion du comité d’entreprise du 17 février 2017 correspondant à la première échéance de « trois mois », c’est donc bien une information (avec les éléments détaillés fournis en amont) et une consultation (et donc un vote et un avis) du comité d’entreprise qui étaient légalement attendus –ainsi qu’une transmission de l’avis rendu à la Direccte.

Je vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes salutations distinguées.

     Céline GRASSER
Inspectrice du travail – Section 8
Unité Départementale de la DIRECCTE
952, avenue Maréchal de Lattre de Tassigny
71031 MACON Cedex
Tél. : 03 85 32 72 29  -  Télécopie : 03 85 32 72 59
Mail institutionnel : bourg-ut71.uc1@direccte.gouv.fr
Particulier, professionnel ou association, si vous souhaitez nous saisir par voie électronique sur une démarche relevant de l’un des domaines de compétence de la DIRECCTE  merci de vous rendre sur le site internet de la DIRECCTE Bourgogne-Franche-Comté.

De : Catherine Lepeltier [mailto:catherine.lepeltier@metso.com]
Envoyé : vendredi 10 mars 2017 14:03
À : David Brismez; Philippe Parnaland; Georges Malecki; Sebastien COURBET; Christelle Gaillard-Bala; Michele PIGACHE; Bruno Peix; Guillaume Salvaudon; Vincent Schmitt; Francois Massard; David Balthazard; Antonio Tavares Carneiro
Cc : Rea Bjorkqvist; Patrick GRANDAUD; GRASSER Celine (UT071)
Objet : RE: RE : PV provisoire de la réunion de CE ordinaire du 17 février 2017
 


L'inspection du travail représente la loi. Et en effet il vaut mieux se ranger du côté de la loi, ce qui est tout à fait différent de "se mettre quelqu'un dans la poche" (c'est même l'inverse). Rien ne t'empêche si tu le souhaites d'essayer de mettre l'inspection de ton côté. Ou à l’inverse de te ranger du côté du droit, cette possibilité est ouverte à tous et pas juste réservée à certains.
Que veux-tu dire par « être dans l’amalgame » ? Je n’ai pas compris.

Best regards

Catherine Lepeltier
Project Buyer

Metso France SAS
41 rue de la République, CS 61609
71009 Mâcon Cedex, France

Mobile: +33 6 77 38 03 70
Phone: 03 85 39 62 80
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From: David Brismez
Sent: vendredi 10 mars 2017 11:36
To: Catherine Lepeltier <catherine.lepeltier@metso.com>; Philippe Parnaland <philippe.parnaland@metso.com>; Georges Malecki <georges.malecki@metso.com>; Sebastien COURBET <Sebastien.Courbet@metso.com>; Christelle Gaillard-Bala <christelle.gaillard-bala@metso.com>; Michele PIGACHE <michele.pigache@metso.com>; Bruno Peix <bruno.peix@metso.com>; Guillaume Salvaudon <guillaume.salvaudon@metso.com>; Vincent Schmitt <vincent.schmitt@metso.com>; Francois Massard <francois.massard@metso.com>; David Balthazard <david.balthazard@metso.com>; Antonio Tavares Carneiro <antonio.tavares.carneiro@metso.onmicrosoft.com>
Cc: Rea Bjorkqvist <rea.bjorkqvist@metso.com>; Patrick GRANDAUD <patrick.grandaud@metso.com>; celine.grasser (celine.grasser@direccte.gouv.fr) <celine.grasser@direccte.gouv.fr>
Subject: RE : PV provisoire de la réunion de CE ordinaire du 17 février 2017
Catherine,

Je vais lire et appliquer tes modifications.
Je ne lis pas les autres commentaires hors PV car ce n'est pas l'objet de cette procédure.

J'ai juste vu le mot "loyauté" mais plusieurs salariés m'ont demandé s'il est loyal de sortir un tract comme tu l'as fait hier en étant dans l'amalgame et en mettant l'inspection du travail de ton côté? Je n'émettrai aucun avis.
La direction doit se frotter les mains en voyant ces attaques contre une OS percutante et non contre elle. Pendant ce temps-là, beaucoup de choses ne vont pas bien.

David
Envoyé depuis mon appareil Samsung

-------- Message d'origine --------
De : Catherine Lepeltier <catherine.lepeltier@metso.com>
Date : 10/03/2017 11:02 (GMT+01:00)
À : David Brismez <david.brismez@metso.com>, Philippe Parnaland <philippe.parnaland@metso.com>, Georges Malecki <georges.malecki@metso.com>, Sebastien COURBET <Sebastien.Courbet@metso.com>, Christelle Gaillard-Bala <christelle.gaillard-bala@metso.com>, Michele PIGACHE <michele.pigache@metso.com>, Bruno Peix <bruno.peix@metso.com>, Guillaume Salvaudon <guillaume.salvaudon@metso.com>, Vincent Schmitt <vincent.schmitt@metso.com>, Francois Massard <francois.massard@metso.com>, David Balthazard <david.balthazard@metso.com>, Antonio Tavares Carneiro <antonio.tavares.carneiro@metso.onmicrosoft.com>
Cc : Rea Bjorkqvist <rea.bjorkqvist@metso.com>, Patrick GRANDAUD <patrick.grandaud@metso.com>, "celine.grasser (celine.grasser@direccte.gouv.fr)" <celine.grasser@direccte.gouv.fr>
Objet : RE: PV provisoire de la réunion de CE ordinaire du 17 février 2017
 


Bonjour,
Voici en pièce jointe mes propositions de modification du PV de CE du 17/02/2017 et mes remarques ci-dessous.
Le PV provisoire remis n’est pas loyal :

-       Il fait état de grands temps de parole et d’interventions très construites pour le secrétaire de CE et au contraire d’interventions très courtes pour les autres membres, notamment moi alors que chacun sait que je tiens de la place. Ce n’est donc pas le reflet de la réalité des échanges.

-       Dans le PV provisoire diffusé c’est en apparence le secrétaire de CE qui conduit la réunion de CE :

o    en introduisant le fait que le PV du 24 janvier posait problème,
o    en faisant la liste de mes demandes de modifications,
o    en commentant chacune de mes interventions
alors que :

o    c’est la CFE-CGC qui a annoncé que ce PV posait problème,
o    c’est moi qui ai fait la liste de mes demandes en feuilletant les 2 PV (le définitif et « le mien »)
o    il n’y a pas eu de commentaires à chaque fois.

-       Le PV me fait répéter à plusieurs reprises et de façon décousue que « la CFE-CGC ne veut que le dialogue », comme si j’étais un perroquet et que mes interventions étaient sans rapport avec la discussion, ce qui n’est encore une fois pas le reflet de la réalité.

-       Le PV intervertit l’ordre des discussions : ma déclaration a eu lieu en toute fin des discussions sur les modifications, juste avant d’aborder le point 2, et juste après avoir exprimé ma satisfaction sur la liberté de nos discussions qui avaient lieu pour la première fois. Omettre des commentaires positifs et changer l’ordre des échanges, c’est changer le point de vue.

-       Le PV omet opportunément certains échanges ou informations qui ont pourtant eu lieu et qui sont importants.

Je conçois que faire un compte rendu de CE verbatim est un exercice difficile, je ne tatillonne pas sur des détails  mais bien sur la manière dont est retranscrite la réunion qui n'est pas le reflet de la réalité et qui donne souvent le beau rôle aux mêmes intervenants au détriment des autres. Cette pratique, si elle est répétée sur des années, peut être dévastatrice.

Nous ne pouvons pas continuer comme cela. Pour résoudre ce problème, je demande à ce que les réunions de CE soient enregistrées et que cette décision soit mise au vote après les élections, c’est-à-dire au moment où le CE aura retrouvé un nombre de représentants représentatif de l’ensemble du personnel.
Best regards

Catherine Lepeltier
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From: David Brismez
Sent: lundi 27 février 2017 19:55
To: Philippe Parnaland <philippe.parnaland@metso.com>; Georges Malecki <georges.malecki@metso.com>; Sebastien COURBET <Sebastien.Courbet@metso.com>; Christelle Gaillard-Bala <christelle.gaillard-bala@metso.com>; Michele PIGACHE <michele.pigache@metso.com>; Bruno Peix <bruno.peix@metso.com>; Guillaume Salvaudon <guillaume.salvaudon@metso.com>; Vincent Schmitt <vincent.schmitt@metso.com>; Catherine Lepeltier <catherine.lepeltier@metso.com>; Francois Massard <francois.massard@metso.com>; David Balthazard <david.balthazard@metso.com>; Antonio Tavares Carneiro <antonio.tavares.carneiro@metso.onmicrosoft.com>
Cc: Rea Bjorkqvist <rea.bjorkqvist@metso.com>; Patrick GRANDAUD <patrick.grandaud@metso.com>
Subject: PV provisoire de la réunion de CE ordinaire du 17 février 2017


Bonjour,
Veuillez trouver en pièce jointe le PV provisoire de la réunion ordinaire du CE du 17 février 2017.
Merci aux membres du CE d’y apporter leurs commentaires et demandes éventuelles de modifications par retour.

Cordialement
David

jeudi 23 février 2017

LE COMITE D'ENTREPRISE DE METSO



Nous savons tous que la direction de Metso exerce un contrôle sur les instances (CE, DP, CHSCT) et a souvent fait des entorses au droit du travail. Cependant le droit du travail a pour but de protéger les salariés et la direction, comme les salariés, doit s’y soumettre. Le droit n’est pas contournable.
Je voudrais prendre pour exemple ce qu’il s’est passé lors de la dernière réunion de CE le 17/02/2017 lors de l’adoption du PV de CE.

Un PV de CE est une pièce juridique qui retrace les échanges du CE. Ces 2 choses (échanges et PV) sont cadrés par la loi : ils sont obligatoires et sont régis par des règles qui peuvent se résumer ainsi :

Le secrétaire de CE rédige d'après ses notes (ou d'après enregistrement) un PV de CE provisoire, le diffuse aux membres du CE, ceux-ci peuvent faire des propositions de modification en mettant tous les membres en copie (ils peuvent également le faire oralement lors du CE suivant), enfin les modifications demandées doivent être discutées en séance entre les membres du CE pour ensuite être approuvées (votées) démocratiquement en séance aussi (articles L. 2325 et suivants et R. 2325 et suivants du code du travail).
 
Or que se passe t’il lors des CE Metso (exemple du 17/02) ?
Ce qu’il se passe « depuis toujours » suivant les propres mots du secrétaire de CE :
- Le secrétaire de CE envoie le PV provisoire à tous les participants, y compris aux personnes qui ne sont pas membres du CE (les invités ou collaborateurs de la direction) ce qui est contraire à la loi. Puis dans le PV définitif il prend en compte les remarques de ces derniers préférablement à celles des membres légitimes du CE.
 
Extrait d’un courrier de l’inspection du travail à ce sujet : « L’article R. 2325-3 du code du travail prévoit la communication du procès-verbal à l’employeur et aux membres du comité. Par « membres du comité », il faut entendre les membres élus du CE, titulaires et suppléants, ainsi que les membres non élus ayant voix consultative que sont les RSCE (art. L. 2324-1 et L. 2324-2 du code du travail). Les « deux collaborateurs » ayant voix consultative qui peuvent assister l’employeur, prévus par l’article L. 2325-1 du code du travail, ne sont pas « membres du comité », et n’ont vocation qu’à assister le seul président. Ils n’ont pas le droit de présenter des observations ou de faire des propositions sur le contenu du procès-verbal (pas plus que les « invités », comme j’ai déjà eu l’occasion de le rappeler en cours de CHSCT). Concrètement, lorsqu’un collaborateur de la direction écrit au secrétaire du CE dans son mail du 10/02/17 à 12 :12 « David, J’ai fait des corrections mineures en jaune. Ne pas prendre en compte les corrections d'Untel », il commet clairement une entrave au fonctionnement du CE, constitutive d’un délit pénal. »
 
- Après les propositions de modifications des membres le secrétaire de CE renvoie un PV définitif – enfin pas toujours, nous sommes souvent contraints de valider un document que nous n’avons pas vu.
- Dans les cas où, comme le 17/02, le secrétaire de CE renvoie bien le PV définitif pour approbation, on s'aperçoit que toutes les demandes de modifications n’ont pas nécessairement été prises en compte. Certaines oui, d'autres non. Et on ne sait pas quel est le critère qui a présidé à ce choix.
            - Et enfin lors de l'approbation du PV définitif en séance, il n'est jamais discuté des modifications proposées, qu'elles aient bien été reportées ou non.
            - La direction fait assez souvent le forcing pour ne pas passer trop de temps sur cette approbation « car on a beaucoup de sujets à discuter ».  
 
C'est ainsi qu'à la fin le dialogue n'en est pas un, que la démocratie n'en est pas une, que les points de vue de certaines personnes finissent par primer sur d'autres, en toute inégalité des chances de parole, et aussi en toute illégalité, en dépit de plusieurs courriers de l’inspection du travail sur ce même sujet.
 
 
Extrait d’un courrier de l’inspection du travail : « je vous demande donc de revoir à l’avenir les destinataires des procès-verbaux de CE avant adoption, et de procéder à l’adoption de ces mêmes procès-verbaux en séance, comme il se doit, sans escamoter les débats que cela peut susciter : l’adoption du procès-verbal en séance n’est pas une simple formalité mais l’occasion d’un débat, avec vote sur les rectifications si nécessaire, y compris lorsque les points concernent l’identité des personnes intervenant. Je vous renvoie sur ce point à mon courrier à Mme la Directrice Générale du 21 septembre 2016, dont certains d’entre vous ont déjà un extrait, qui détaille notamment la manière de traiter les points de modification qui font désaccord. [] Pour conclure, je vous rappelle que le respect des règles constitue le meilleur garant d’un fonctionnement apaisé profitable à tous, et vous demande donc d’en revenir au droit. »
 
Extrait d’une réponse faite à l’inspection du travail : « depuis plus de 8 ans, nous avons toujours donné la possibilité aux élus, à la présidente, à ses assistants et aux RS de reformuler, compléter, exceptionnellement corriger leurs propos. Après vérification auprès d’un ancien DS à la retraite, cette habitude s’avère être très ancienne. »
 
Extrait de réponse de l’inspection du travail : « Le fait qu’une habitude soit « très ancienne » ne la légitime pas pour autant si elle est illégale, ce qui est le cas en l’espèce. Par ailleurs la question des procès-verbaux de CE et de la sincérité de leur contenu ne fait manifestement pas consensus, au vu des demandes et des rappels déjà fait tant par Mme Dossier avant moi que par moi. Je vous rappelle donc que les règles énoncées s’imposent à tous, salariés et employeur, et vous demande de vous y plier »
 
La loi est bien là pour assurer l’apaisement et le dialogue par l’équilibre des forces. Car la loi n’est pas contournable. Les tensions actuelles dans l'entreprise s'expliquent d'ailleurs certainement par l'absence de dialogue que nous retrouvons partout dans l'entreprise, pas uniquement au CE. Il est donc dans l’intérêt de tous de respecter la loi afin de ne plus être dans la lutte mais d’être enfin dans le dialogue et la construction, ensemble. Ensemble veut dire "tous ensemble" et non pas seulement quelques-uns.
 
La CFE-CGC par sa présence est la garante de l’application de la loi chez Metso. Cela s'est vérifié durant le PSE et cela continue à se vérifier après. Ceci, dans l’intérêt des salariés. Si vous souhaitez que cette situation persiste dans le temps donnez vos suffrages à la CFE-CGC aux prochaines élections.
 
Catherine Lepeltier
Déléguée syndicale CFE-CGC pour Metso France


mardi 21 février 2017

DECLARATION AU CE DU 17/02/2017



Le CE est un organe de discussion et d'échanges entre les représentants des salariés et la direction d'une entreprise. Sa raison d'être est de cadrer le pouvoir de la direction en lui fixant des obligations d'information, de dialogue et d'écoute des salariés. Cet organe d'échanges et de dialogue se veut le garant du respect des intérêts de chacun.
 
Durant le CE on constate les chiffres réalisés, on parle des objectifs fixés, et on discute ensemble de la stratégie de l'entreprise, car la loi considère que les salariés ont leur mot à dire.
 
Chaque réunion de CE doit faire l'objet d'une prise de notes ou d'un enregistrement qui sera consigné dans un procès-verbal pour pouvoir s'y référer en cas de besoin. Cet historique des échanges entre les représentants des salariés et la direction est une pièce officielle, juridique. Elle est la trace d'un échange démocratique et fait l'objet d'une validation qui se veut démocratique également.
 
Lorsque tout se passe normalement :
            - le secrétaire de CE rédige d'après ses notes (ou d'après enregistrement) un PV de CE provisoire
            - il le diffuse aux participants du CE pour approbation
            - Les membres du CE peuvent y apporter des modifications s'ils le souhaitent. Dans ce cas, ils font une proposition de modification en mettant tous les membres en copie. (Ils peuvent également le faire oralement lors du CE suivant).
            - En tout état de cause les modifications demandées doivent être discutées entre les membres pour ensuite être approuvées c’est-à-dire votées à la majorité par l'ensemble des membres du CE.
 
Voilà en résumé comment doit fonctionner un CE d'après le code du travail. L'esprit qui préside à ces règles de fonctionnement est la démocratie. Les représentants des salariés ne sont pas seulement là pour réchauffer les sièges, écouter un cours magistral et opiner du chef. D'après la loi on doit dialoguer ensemble, apporter des éléments, débattre ensemble et pour les PV définitifs approuver ou désapprouver ensemble ce qui s'est dit.
 

Or comment cela se passe t-il « depuis toujours » à Metso ?
            - Le PV de CE provisoire est envoyé aux membres par le secrétaire de CE.
            - Les membres renvoient s'ils le souhaitent leurs demandes de modifications par écrit.
            - Le secrétaire de CE reproche souvent aux membres (et souvent par écrit) de mettre tous les participants du CE en copie de ces demandes de modifications car il préférerait en être l'unique destinataire.
            - Après avoir reçu toutes les demandes, il rédige un PV définitif qu'il envoie avant la séance suivante (mais ce n'est pas toujours le cas, nous votons souvent sur la base d'une simple assertion orale « j'ai bien pris en compte toutes les dernières modifications »).
            - Dans ce PV définitif renvoyé par le secrétaire pour approbation, on s'aperçoit que toutes les demandes de modifications ne sont pas nécessairement prises en compte. Certaines oui, d'autres non. Les membres du CE ne savent pas quel est le critère qui a présidé au choix de la prise en compte ou de la non-prise en compte. Ils voient simplement (ou ne voient pas, si le PV de CE définitif n'a pas été envoyé avant la réunion) ce qui a été pris en compte ou non.
 
            - Et enfin lors de la réunion de CE suivante, au moment de l'approbation du PV définitif, il n'est jamais discuté des modifications proposées, qu'elles aient bien été reportées ou non.
            - La direction fait assez souvent le forcing pour ne pas passer trop de temps sur cette approbation « car on a beaucoup de sujets à discuter ».
 
C'est ainsi qu'à la fin le dialogue n'en est pas un, que la démocratie n'en est pas une, que les points de vue de certaines personnes finissent par primer sur d'autres, en toute inégalité des chances de parole, et aussi en toute illégalité.
 
On pense que la loi est lourde et qu'elle est là pour nous embêter. Mais ici la loi est là pour assurer la démocratie et le dialogue. Alors pourquoi en faire fi ?
 
Calcul volontaire ? Maladresse ? Mauvaise connaissance du droit ? On ne sait pas. Mais ce qui est sûr c'est que cela génère des tensions et que cela crée des inégalités entre par exemple le secrétaire de CE - ou par exemple la direction - et d'autres membres du CE.  Avec une telle pratique le droit de parole de la direction ou le droit de parole du secrétaire de CE a plus d'importance que le droit de parole d'un autre membre du CE. Si la loi était respectée ça ne devrait pas être le cas.
 
La remarque a pourtant déjà été dite et écrite à plusieurs reprises. L'inspection du travail nous invite à « revenir à la loi ». C'est une façon de le formuler. Les questions que pose la CFE-CGC sont : « Pourquoi exactement voudrait-on persister à faire des différences comme celles que l'on pratique à Metso ? A t'on réellement quelque chose à y gagner ? Les salariés dans ce cas sont-ils réellement représentés ?»
 

Catherine Lepeltier
Déléguée syndicale CFE-CGC pour Metso France












 
















mercredi 9 novembre 2016

PROCHAINES ETAPES DU PSE (Au 09/11/2016)

L'ACCORD SUR LE PSE A ETE SIGNE LE 04/11/2016

A compter du moment où le dossier complet aura été déposé par la direction de Metso à la DIRECCTE, cette dernière disposera de 15 jours maximum pour valider ou invalider le PSE.

Les dernières pièces étant en cours d'acheminement, on peut raisonnablement estimer que fin novembre la décision de la DIRECCTE sera connue.

Si le projet est validé par la DIRECCTE, le déroulement ensuite se décomposera en 3 temps :
  • dépôt des dossiers de départ volontaire jusqu'au 15 décembre dernier délai. Ces dossiers devront ensuite être validés par une commission de suivi. La mise en oeuvre des départs volontaires avec projet pourrait intervenir au plus tôt en janvier 2017.
  • déclinaison des critères d'ordre de départ et reclassement interne des personnes concernées par les suppressions de poste.
  • enfin une phase de licenciements ou rupture de contrat de travail. Le reclassement externe de ces personnes pourra se faire à partir du moment où elles auront accepté le congé de reclassement (par courrier signé avec RAR).

La rigidité de la procédure, ainsi que la commission de suivi qui comprendra des membres des OS, vous garantissent contre les traitements iniques et les licenciements "à la tête du client". Nombre de personnes qui ont fait partie de la vague de licenciements masqués entre 2014 et 2015 n'ont pas eu cette chance. Lors de la 3ème phase ce sont les critères d'ordre de départ, essentiellement sociaux, et négociés par vos élus, qui constitueront la règle à appliquer en cas de départage entre plusieurs personnes. L'intérêt du PSE - s'il y en a un - c'est ce respect-là : un certain ordre dans les départs, et un dédommagement financier pour licenciement impersonnel et non mérité.

L'Antenne Emploi qui doit intervenir sur le site à compter de la validation du projet par la DIRECCTE sera à même de répondre à toutes vos questions. En attendant et à défaut vous pouvez vous adresser directement à la direction de Metso, et au besoin vérifier auprès de vos élus que vous avez bien les bonnes informations et toutes les informations. Nous essaierons toujours de vous répondre dans la mesure de nos moyens et en tout cas avec l'assurance de défendre vos intérêts.

Encore une fois ce planning est dépendant de la validation de la DIRECCTE.

Catherine Lepeltier
Déléguée syndicale CFE-CGC pour Metso France


mardi 18 octobre 2016

DOCUMENTS PRESENTES A L'ASSEMBLEE GENERALE DU 18/10/2016


Voici les documents présentés à l'AG du mardi 18/10/2016


(Cliquez sur les liens)
  1. Document Powerpoint : présentation générale des négociations 
  2.  Les mesures sociales négociées
  3.  Les indemnités de licenciement pour les non-cadres
  4.  Les indemnités de licenciement pour les cadres

Si vous avez des questions techniques sur le contenu :

  • Comment ça marche ?
  • Ai-je droit à ceci et à cela ?
  • Puis-je me porter volontaire ?
etc...., n'hésitez pas à vous adresser à la direction car le PSE est son projet. Sur le sujet elle en sait beaucoup plus que nous qui sommes des non-spécialistes.

Les OS sont arrivées au bout de tout ce qu'elles pouvaient obtenir sur ce PSE. Nous n'aurons pas plus. 
Par contre nous vous proposerons de vous faire participer plus activement à la suite de la vie de la société : 
  • Ateliers (organisation du site, stratégie, amélioration continue)
  • Comités de surveillance
  • Développement des moyens de communication avec les OS
Ne vous laissez plus conduire : participez !
Nous vous ferons des suggestions.

Catherine Lepeltier
Déléguée syndicale pour Metso Mâcon

 

lundi 26 septembre 2016

LES GRANDES DATES, LES ENJEUX

Tout d’abord un grand merci à toutes celles et tous ceux qui ont répondu présents à nos appel pour les actions de soutien devant les salles de réunions, vous avez été le 12ème joueur sur le terrain, un appui précieux et efficace pour nous donner du poids dans la balance le jour de la négociation. 

Liste des réunions passées et à venir :  
  1. Les rapports d'experts

    • 19 septembre : présentation du rapport d'experts CHSCT sur les risques que va générer le PSE
    • 22 septembre : présentation du rapport d'experts sur les Orientations Stratégiques du groupe Metso
    • 23 septembre : présentation du rapport d'experts sur le volet économique dans le cadre du PSE
  2. Les avis des organes syndicaux

    • 26 septembre : avis de vos représentants du CHSCT sur le PSE du point de vue des risques au travail.
    • 29 septembre : avis des membres du CE sur les orientations stratégiques
    • 30 septembre : avis des membres du CE sur le projet de PSE
  3. La négociation :

    • Les négociations sont ouvertes et les délais sont prolongés :
    • 28 septembre toute la journée en présence des avocats à la préfecture de Mâcon.
    • Le 5 Octobre à Paris au cabinet Flichy et Granger
    • D'autres dates sont peut-être à venir
L'objectif des OS est de tenter de parvenir à accord qui soit le plus favorable possible aux salariés, avec un minimum de licenciements secs (voire aucun si possible), des conditions sociales et financières intéressantes.
Nous sommes bien armés pour cette négociation car la Direction a multiplié les erreurs, et vous nous avez bien soutenus !
En effet les 2 armes les plus efficaces pour lutter contre les PSE sont les armes juridiques, et la mobilisation des salariés. Vous ne sauriez imaginer à quel point ça compte ! Les pouvoirs publics sont attentifs et n'aiment pas les remous. Les directions non plus, bien qu'elles fassent parfois des PSE.....

  • Nos objectifs (intersyndicale Metso) :

1) Obtenir des garanties de pérennité du site
2) Négocier les meilleures conditions possibles

  • Les objectifs de la CFE-CGC :
La pérennité du site est la priorité n°1.
  • D'abord parce qu'elle concerne le plus grand nombre c'est à dire ceux qui vont rester,
  • ensuite parce qu'elle est plus difficile à obtenir,
  • et enfin parce que le projet de PSE laisse à croire que la suite du PSE n'a pas été pensée (ou pire : pensée mais inavouable).
L'organisation post-PSE, le management post PSE, les objectifs post-PSE ne sont pas définis !!! Or le projet de PSE nous explique et nous détaille sur 80 pages toutes les difficultés économiques dans lesquelles nous devrons maintenant évoluer. Le projet détaille bien le cadre....... il ne détaille pas le comment.
Le comment est primordial pour la pérennité du site. Pour que la pérennité du site soit garantie :
  • Le poste de DRH ne doit pas être supprimé
  • Le poste de directeur de production non plus
Car la loi interdit de ré-embaucher immédiatement sur des postes supprimés au titre d'un licenciement économique. Et un site ne saurait fonctionner longtemps sans ces poste-clefs. Ces 2 exigences de la CFE-CGC ne sont qu'un début.



Le PSE aura vécu sous peu. Mais ceux qui vont rester, comment vont-ils travailler ? Si la Direction de Metso ne le définit pas nous devrons le définir ensemble.

Si la Direction de Metso le définit, nous devrons avoir un regard critique sur ce nouveau et énième projet d'organisation, de façon à ne pas subir de 2ème PSE et à ne pas marcher tranquillement vers la fermeture du site. "Nous" c'est à dire les salariés. Sinon qui d'autre ?

Je sais que cette perspective est difficile à croire : "Nous nous en sommes toujours sortis même en 2009. Nous nous en sortirons bien une fois de plus." Oui mais ce qui fût vrai longtemps n'est pas immuable et aucune entreprise n'est indéboulonnable : voyez Moulinex, Arcelor-Mital, Kodak, Alstom.

Ou encore "On aura toujours besoin de routes et de maisons". C'est vrai, mais rien n'indique que ce sera Metso qui vendra le matériel qui permet de les réaliser.

Soyons vigilants ensemble !

Durant le PSE mais aussi après.


Catherine Lepeltier,
déléguée syndicale CFE-CGC pour Metso France